L'absente.
Celle qui nous hante,
Quand on a des larmes au ventre,
Celle qui nous aime,
Quand on se croyait en carême.
L'absente.
Celle à qui on ne peut crier ce que l'on pense,
Quand c'est aussi fort le sursaut aux bas de nos ventres,
Quand on se dit qu'on n’aimera plus jamais,
Quand on a perdu la nuit pour qui l'on rêvait,
C'est dur de ne plus la voir l'absente,
Sans que son âme pourrisse nos attentes.
Je sens son parfum et sa peau que j'entends,
Quand je suis innocent,
J'entends ces mots qui me fauchent,
Et qui me fendent,
Juste parce que je la sais absente,
Et ce sang qui me tache.
Puisse que je ne peux oublier l'absente,
C'est le souvenir des errances passées,
C'est la passion et la plaie,
C'est elle venue se venger
Des lits défaits et des défaites.
C'est la vie venue pour blesser
D'un chemin qu'on n’a pas su continuer.
L'absence ...
Copyright Donnadieu Rémy.
Je suis lumière, perdue au sein des âmes fortes.
Je peux dessiner les ombres même si on me ferme la porte .
Je suis et je fuis tel un électron.
Je m'appelle Doisneau, Klein, Depardon,
Je m'appelle Ronnis, Brassai, Capa, et je suis feignante.
Je suis l'instant, je vole la minute en attente,
Et je me fige, immortalisant l'image que je poursuis
Dans chaque seconde du jour où je m'enfuis.
Je suis volatile, je vis. Je suis furtive, j'éclaire.
Du noir je fais naître le blanc et je m'y perds Lumière.
Je suis le temps qui m'a appris à être le dernier !
Je nais dans une boite et meurs sur un instantané.
Je vis sans objectif et je porte en équilibre
Le temps, la vie et la chair.
Je suis fugitive ou captive mais enfin libre !
Voilà, arrache de tes yeux mon reflet qui change
Et dissous le temps à ma lueur qui tremble et dérange.
Photographe, demain je serai un jardin de Babel,
Tu y déguiseras le paradis et y achèveras Abel.
Je ne suis rien sans toi,
Juste une ébauche que tu termines.
Lumière, je suis la reine que tu dessines.
Copyright Donnadieu Rémy.
Aussi bleu que mon oeil
La nuit pénètre le flot pur
Je rêve avec le coeur
D'une Eve au corps d’azur.
Aussi libre qu'une caresse en ébat
Je dérive sur le vaisseau des Rois ...
Copyright Donnadieu Rémy
.Voyelle mémoire
Qu'on sonne le silence
aux peaux assemblées
en une seule sueur
se répand le langage
des uns des autres
des caresses amoureuses
à l'infini
par la chair
Copyright Donnadieu Rémy
Avec ma peau, avec mon cœur et ma sueur,
Avec mon autre, fêlé, tendu tel un asile.
Vers ton triangle et vers ton île,
En un sens inassouvi,
Je te prends et te kiffe et je te remercie
D'être venue, un jour, si humblement,
Par les néons du dévouement,
Eclairer, en tes yeux bienfaisants, ma vie.
Je suis ta rue, par tous les pavés brûlants
Qui rattachent à mes avenues ta bonne âme,
Toute ma folie infâme,
Grimpe vers toi, d'un intarissable élan,
Je ne cesse de longuement me souvenir,
De ta caresse profonde et de ton charme,
Si fort que, tout à coup, je sens mon ventre s'emplir,
Délicieusement, de joyeuses larmes.
Tout l'écho de ta peau à ton sexe répond,
La nuit est unique et lacrymale de rosée,
Et tes désirs sont tremblants, rien qu'à frôler ton front,
Je suis l'oiseau libre sur l'aile de tes pensées
Copyrigth Remy Donnadieu
Un photographe peut conquerir la terre, la mer, l'air, le feu lui appartient jusqu'à l'éther, mais il ne domptera jamais la lumière.
Copyrigth Remy Donnadieu
Le sourire est la seule et unique lumière universelle pour l'oeil d'un photographe.
Copyrigth Remy Donnadieu
Le soleil éfface et sèche la pluie
Les champs sont pleins de cris
On voit une lumière douce d'été
Des mers en vagues de blés.
Là, le vent, poudroie
L'opiomée de Morphée
Le soir aux mains de sa loi
Caresse les champs pourprés.
La nuit venant fait, sous les peines
Sans bruits et sans mots,
Chanter le rouge des plaines
Le feu des coquelicots ....
Copyrigth Remy Donnadieu
Au chant d'un violon tzigane, aux flammes des vies
Espères-tu Terre danser sur les ondes
Vas-tu demander au orages des mondes
De foudroyer l'enfer allumé dans ton nid ?
En toutes saisons, sous toute lune, le soleil admire
Tes contorsions, raide Humanité,
Et te parfumant du pire
Tu mêles L'ironie à ta fatalité !
Copyrigth Remy Donnadieu
Les batisseurs d'escaliers savent parfaitement que l'a notion d'age n'existe pas, mais ils savent qu'à force de les monter, elle finira par exister en les descendant.
Copyrigth Remy Donnadieu
La rumeur est un arbre bruyant que l'on écoute pousser ; la vérité est elle une forêt qui reste silencieuse.
Copyrigth Remy Donnadieu
Sous un soleil sourd et plein
et dans l'ombre en silence
Passe l'homme en science
Inaccessible aux nuits sans fin
Petite étoile de nos rêves
quand tu faisais grêve
Toujours à l'envers
Pour voir l'An droit
Des regards qui scintillent vers
Ce rien qui nous tient froid
Viens !
Aux regrets qui bougent
Et forgent l'acier des couteaux
Aux révolutions oubliées
Viens ! Cueillir à nouveau l'oripeau
De l’œillet rouge piétinée
Camarade !
Copyrigth Remy Donnadieu
Que s'effacent les peurs d'hier
Que s'affinent l'irréel
Ou s'ancrent nôtre terre
Les voyages changent l'air
Flotte nébuleuse autour des aurores
Et la petite mélodie s'envole
Sur la belle que j'adore
Et à deux ont aime jouer ce role ...
Copyrigth Remy Donnadieu
L’été fluide inondait l’atmosphère
Assis au creux de ses reins
Il me soudoyait
De ses heures familières
Qui s’ornaient de couleurs vives
Ourlé de féeriques lambeaux de lumière
A l’écoute des virginales eaux
Des sources légendaires
A travers ses défilés aux senteurs boisées
Riait un vent frais
Dans la végétation aux frondaisons Gothiques
Le soleil embrasai l’azur entier
Ebloui par le reflets des lacs ensommeillés
Voyageant avec lui
Sans effrayer le libre oiseau
A travers mes persiennes mi closes
Je l’observai tous les sens en éveil
Et dans sa paume tiède
Une pluie de lumière
Pleurait tout l’or des matins …
Copyrigth Remy Donnadieu
Aux portes du nouveau monde
Sonne la minute du temps
Aux cris furtifs des goélands
Provoque mon regard d'enfants
Mon œil malicieux se pose sur l'onde
Aux portes du nouveau monde
Égare aux quais d'un port chamarré,
La port s'habille de pierres éculées
Et m'offre obstinément le mirage
D'un age ancien qui survit en marge
Copyrigth Remy Donnadieu
cireur de chaussures
sous le soleil ivre et pur
Sur les pavés des terres du Sud
Sous la lune qui érre
il doute mais espère
ces jours sont éternels
depuis son enfance désarmée
entre lacets
Entrelacé
lassé ...
Copyrigth Remy Donnadieu
Je suis navire océan aux flots d’émeraude
Mes enfants les mers sont sans cimes
Sur mon étrave qui brave l’écume et l’iode
La tempête à béni me éveils maritimes
Ce soir dans les draps froissés de mes ouragans
La lune se lèvera sur mon âme embrumée
Elle me prendra avec son sourire comme amant
Dormant alors dans le lit clos de mes marées
De cette osmose de corps enlacés déferlant en plaintes
Seuls les vrais marins connaitront nos folles étreintes
Copyrigth Remy Donnadieu
Quant tu seras, quant tu voudras !
Colmater les fêlures,
Les trop sourdes blessures !
Quant tu seras, quant tu voudras !
Faire confiance en l'amour,
Reprendre le sourire !
Quant tout cela sera, quant tu voudras !
Écraser le passé
Vivre au présent
Dire merde au passé
Bonjour aux passants !
N'être plus blessée
Libre et chanter !
Faire que je ne soit pas absent !
Aux courbes de ton été.
Quant tout cela sera, il sera peut être encore temps,
La vie comme au jardin d'Eden se mange au jour le jour,
Ne scrute pas trop le poids passé des ans ,
Regarde juste l'horizon droit du jour !
Quant tu voudras, quant tu seras !
Je serai là !
Toujours !
Copyrigth Remy Donnadieu
Laissez le rêve sécher ses larmes
Cette nuit l'éclair sonne comme l'or
La nuit n'ayant pas d'armes
Cette nuit le vent déploiera des ailes de condor
Laissez le rêve lâché ses larmes !...
Cette nuit sur l'horizon recourbé s'ouvrira Pandore
Rêver d'un espoir sans outrage
Cette nuit un navire ira vers la mer, destination l'aurore !
Rêvant sous ce naufrage
Cette nuit la tempête sera témoin d'un miracle
Comme un arbre sans age
Cette nuit en transe au pays des oracles
Effeuillera sous l'orage,
Un rêve ou l'éclair offrira enfin à l'Homme son spectacle ....
Donnadieu Rémy Photographer
il était deux , il était Dieu !
La lumière ce jour là gonflait comme une poitrine
Maternelle qui sevrait tendrement le ciel
Allaitant du matin l'or des rosées divines
Les feuillages rougissait comme une marée menstruelle ...
Au croisée des chemins ou nulle rose ne va
Le vent effeuillait l'été pour fleurir l'automne
L'homme chassait la vie pour sa cause
Qui fera périr et puis revivre l'univers ....
il était deux , il était Dieu !
Leur mains dessinait le vol des colombes
Muet sur leur nuit qui passa sans détours
Puis ils s'en allèrent vers l'est, vers le jour
Alliant la mémoire à l'amour ....
longtemps au pied du banc
Là ou nous rêvions amants
J'ai offert et donné ma vie
Un siècle qui dura plus de deux heures !
il était deux , il était Dieu !
Dans la plaine ou ont poussés leurs baisers
Deux cœurs pendent aux marronniers
Qui rendent leurs sentiments agiles
Sur des instants beaux et fragiles !!
il était deux , il était Dieu !
Donnadieu Rémy Photographer
Ta belle silhouette se dessine
Parmi les mille parfums de la pierre
Offrant l'horizon tel un blanc drapeau
Dont les ocres se parent de merveilles
Lassé de trop battre l'hymne des tambours
L’air connu des anciens trouvères annonce
D'aller sonner sur ton chapeau d’or lourd
La cloche d'airain et de cuivre qui renonce
Donnadieu Rémy Photographer
Qui pourra éteindre nos yeux ?
Nos rêves lagons bleus ?
Au regard de feu comme les cris bleus,
Que les jeux remontent l'eau du puits de jouvence !
Au pas d'une danse en marelle , au ballet du silence.
Infante de l'errance !
Toi ! Moi à je nous !
Petit Prince au galop habille toujours de ce sourire l'indolence,
Et de tes dix ans, met en cent à sortir de l'enfance !
À cette heure, les hommes perdent leur réalité.
Une lumière les fait comme firmament.
Le monde n’est plus que des linéaments.
Les eaux paraissent des miroirs à vérités,
Les reflets semblent sous l'eau d'un feu brulé.
Toute cette vie traîne derrière elle des comètes de minuit.
Les trois êtres mouillés semblent des prophètes qui hurlent.
On plonge la main dans la nuit, on la retire gantée de pluie.
Cette clarté a passé à travers mes paupières fermées
Comme un oiseau de nuit est passé
Les reflets semblent sous l'eau d'un feu brulé.
Toute cette vie traîne derrière elle des comètes de minuit.
Les trois êtres mouillés semblent des prophètes qui hurlent.
On plonge la main dans la nuit, on la retire gantée de pluie.
Cette clarté a passé à travers mes paupières fermées
Comme un oiseau de nuit est passé.
Copyright Donnadieu Rémy.
Ce rêve, c'est les ruines de Babel,
C'est le miroir du jour, des nuits, de l'univers.
Des oui, des non, des cris, des rires, des terres.
Fier, je domine les lointains aveux éternels.
Aujourd'hui n'ayant plus que de beaux vœux,
Oublié, couché, perdu dans l'obscure réalité,
Je chevauche l'humanité silencieuse, qui a avoué
Son échec et donne son adieu.
Copyright Donnadieu Rémy.
Un artiste commence à gagner sa vie le jour ou il la perd.
(Remy Donnadieu)
Chimères
Je veux rêver La vie des anges,
je n'ai plus le cœur à penser ...
Même si ça dérange
je veux boire l'eau des songes,
sans me soucier des rumeurs des huns et des goths.
J’avance,
sans ouïr ce qu'il y a de pire pour moi
et sans religions,
je fais fi des inquisiteurs...
L'émotion ou la fureur, la folie et la raison
qui me démangent,
je veux rêver La vie des anges....
L'heure des regrets est passée
sous le néon des drugstores des armées
je veux rêver sans faux semblant
et sans regrets inachevés,
tout s'achète avec des souvenirs amers ....
j'oublierai hier
j'échapperai à demain
pour au futur pouvoir crier mon passé
je veux rêver avec l'œil de l'éternité...
Copyrigth Remy Donnadieu
Pendant que je marchai vers l'abime sans armes
L'onde avait le reflet d'un vin de parme
C'était un pont sans visages avec des hanches pleines
Il ressemblait à ce Roi qui d'un lys pollinise sa Reine
Ses rivages en se joignant criaient des blasphèmes
Il me montra la voie où vont toutes âmes qui érrent
Si loin que jamais, jamais elles ne reviennent,
Passe, passe vie qu'une seule bougie éclaire.
Copyrigth Remy Donnadieu
Je serai l'enfant du hasard
Tu seras la femme omnivore
Je serai l'invisible qui s'ignore
Dans l'orage de nos regards
Au fond du puits de l'aurore
Tu seras le destin des ans
Je serai l'homme du sort
Le vieux combattant.
Tu seras la peau qu'on caresse
Je serai au petit jour
La richesse d'un désir semé par l'amour
Tu seras le dernier cri des nuits déesse.
Rebelle offrant sa rage en querelle
Sous la croupe de tes reins battant des ailes
Flamboyante
Rougissante
je serai l'enfant du hasard
Tu seras la femme omnivore
Je serai l'invisible qui s'ignore
Dans l'orage de nos regards
J'irai chercher le bleu de ton odeur
Narcissique j'irai contempler
Sur l'onde calme de nos moiteurs
L'ultime et la seule SIN CE Ri Té !
Copyrigth Remy Donnadieu
Un photographe peut capturer les lumières furtives et rendre beaux les vivants les plus mal conçus. Il peut presque tout sauver.
Copyrigth Remy Donnadieu
dans la chevelure d'un océan
le bleu ténu
de la grace
laisse crier le silence
le verbe des vagues
jusqu’à la rive
jusqu’à l’étoile de mer
jusqu'à la naissance du monde
jusqu'à à l’insondable abysse
attache-toi aux temps
à la naissance des tempêtes
En ce monde
le ressac
renaissant
te parle de sa voix aquatique ...
Copyrigth Remy Donnadieu
Il faut une certaine alchimie
pour voir les images naitrent
Elles ne sont que la lumière d'un oubli
Et les noirs sont blanc de paraître
Comme un poète aux mots sans science
Le photographe manie l'alphabet du silence
Copyrigth Remy Donnadieu
Un artiste commence à gagner sa vie le jour ou il la perd.
Copyrigth Remy Donnadieu
Les Imprimeurs.
Ils ont la beauté insoumise
Oubliée dans les méandres des temps
Au fond de leur atelier il y a des lettres d'or
Accrochés aux coeurs d'un conquérant
Qui les délivrera du sort
Où les ont jetés les biens pensants
.Ils ont la beauté d'un Christ
Qui quand il sourit sans détou
rAbandonne son savoir au jour le jou
rSans jamais oublier le sentiment de leur sagesse
.Sur sa chemise ou le plomb est assassin
.Il y a gravé un siècle d'histoire en parchemin....
Copyrigth Remy Donnadieu
Aux petites heures
Je m'égare
Tel la vapeur
Des vieux départs...
Dans ce vieux rêve
Au rail sauvage
Des heures sans trêve
Se meurent sages...
Copyrigth Remy Donnadieu
J'ai marché sur une voyelle
Qui fait des ronds dans l'O
J'ai trébuché sur des virgules sans ailes
De maux aux mots à mots
J'ai vomi les diatribes du verbe
Comme le félin purgé à l'herbe
J'ai foulé la terre de ce monde
Ou germe des phrases immondes
J'ai marché sur E
Pas sur elle
J'ai piétiné le I
Pas lui
J’ai jusqu'au Y grec
Vers ce destin au deux l'A
Sans adjectif
Subjonctif
Aujourd'hui tout cela on le kiffe
C'est subversifs
Pour les écorchés vifs ...
Copyrigth Remy Donnadieu
Ma route est nomade
Mes mélodies romanichelles
Mon esprit comme l’oiseau
Picore sur le pavé
Avec les yeux rivés sur le ciel
Avec des étoiles dans les yeux,
Sur la dureté de la pierre
J'apprivoise la générosité du temps
Je suis l'interdit
Mais libre,
Libre comme le Soleil et les Lunes
Et mes idées sont des étoiles gitanes.
Copyrigth Remy Donnadieu
Aux seize ombres diverses de nos ires contenues,
Aux hommes unis dans leur inutile guerre
Aux défaites
Aux conquêtes
A la course des concordats, aux dieux des frontières,
A Athéna qui pense, et marche sans rêver,
Au mots qui nous vend, aux verbes à dévorer.
Aux virgules
Aux majuscules
Il faudrait mettre un point à la ligne
Jeter de côté éclair et tonnerre,
Il faudrait sur l'horyzon droit et digne
Donner aux soldats l'ordre de ne rien faire ,,,,
Copyrigth Remy Donnadieu
La Raison du calcul non je ne m'y perdrai plus
Les alchimies souterraines je le comprend plus
De Lacan au stade du miroir c'est foutu
Folie dans le ciel d´une cimaise perdue
Je n´écoute plus la pensée des dingues.
Unique ! Universelle ?
Je fais la sourde oreille, j' écoute la voix du zinc
Unique ! Universelle !
Les larmes de verre cristallisent la raison
La croix de Jésus, de quel bois était elle ?
Les Judas à la rue se cachent sous le pavé
Les trimeurs triment de sueur sans trop gueuler.
Je n´écoute plus la pensée des dingues.
Unique ! Universelle ?
Je fais la sourde oreille, j' écoute la voix du zinc
Unique ! Universelle !
Les bruits de mon enfance dans l'Eden de mon sac
Mon sexe, ta candeur, la pilule et son vrac
Quand le désir me m'isole et me dépasse
Sous l´œil aveugle, glacé d´un vieux passant qui passe
C´est à cette vie là que j'offre ma folie
J'observe le silence dans les yeux des sages
Je n´écoute plus la pensée des dingues.
Unique ! Universelle ?
Je fais la sourde oreille, j' écoute la voix du zinc
Unique ! Universelle !
Copyrigth Remy Donnadieu
L'homme sans visage
Abandonné au temps
Celui qui écrit sauvage
Et ouvre les bancs
De ces instants néants
C'est ainsi que les amours s'estompent
Que la tendresse s'épuise
Dans ces moments d'absence qui trompent
Il s'ouvre, désire, tranche, puise
Et dessine en d'autres nuances
Un univers à son essence, une danse
Ou chaque être
Voit le ballet de l'autre ombre
Comme une pluie d'étoiles à naître
Dans le désert d'un Eden sombre
Copyrigth Remy Donnadieu
Et si la nuit n'était que l'école du rêve
Effleurant le préau de l'invisible
J'ai l'âme écorchée mon Eve
Déchirant tes saisons indicibles
Déclinant la courbe de tes horizons
Que l'espace temps se délite
Du drap a l'asphalte
Je caresse
La courbe de ta raison
Au compas de ta moisson
Sauvage !
Au pieds de la falaise
Je déchire ton ciel,
Nuageux !
Il est comme ces néons fluo
Des idées qui s'étranglent
Autour de ma tête, c'est cruel et beau
On devrait brûler
Sur le bucher
Les médias cyniques
Et les exploser à la Une
Cathodique !
Moi ! Je brule ton ciel
Ton corps minéral
Orageux
Animal
En un jeu
Minimal !
Copyrigth Remy Donnadieu
Je vois,
Dans ce monde nu qui se couvre de doute,
Je vois,
Des hommes las que personne n'écoute
Je vois
Ses femmes lyres elles jouent un arpège,
Je crois
Attendant l'aube de celui qui ne viendra pas
Je vois
Des amants égarés sur l'oubli d'un ébat,
Je crois.
Copyrigth Remy Donnadieu
Homme, soudain tu sembles nomade
les sables et les dunes de ton lit
Se perdent dans le desert
La nuit, soudain semblent fade
tes bras néons qui me lie
déjà dans la nuit de fer
Mon bateau ivre, part quelque part
les amants se réparent,
Tango qui tangue, Tangible
Tôt ou tard dans un baiser d'acajou
des Andalous nous rejouent
notre fado, mais j'oublie
Tard, on se répare dans un ébat sans voie
tout devient fou
Tango qui tangue, Tangible
Court, nos corps à corps
le compte à debours d'une nuit
Ou j'entend jusqu'à nos silences
Court, le vent semble court
tes mains qui parcourent
ma courbe de vie.
Sous un matinal regard,
Les amants s'égarent
sur le "au revoir" d'un pas de gare,
Tango qui tangue, Tangible
.